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Bonjour, chers collègues,

Renvoie ce jour rue de Varennes le courrier sus-mentionné comme vous l'avez proposé ; je l'accompagne du mot suivant (je sais, c'est inutile mais ça fait du bien...)

Saint-Germain-en-Laye, le 25 Juin 2003


Monsieur le Premier Ministre,


J'ai lu cette lettre de vous qui nous coûte si cher.

Voici le commentaire que le professeur que je suis en fait :
- Evitez les termes forts tels que "vérité" et "bonheur" : seuls les démagogues et les romanciers osent les employer ainsi ;
- N'utilisez pas des adjectifs dont le sens vous échappe manifestement, tels que "sage", "juste" ou "solidaire", alors que vous avez tout fait ces derniers mois pour mettre les Français dans 2 camps bien séparés : les raisonnables et patriotes de votre côté, bien sûr, et les nantis égoïstes dont à votre avis je fais partie ;
- Votre manipulation maladroite, voire simpliste des répétitions, si elle prouve bien votre obstination, ne convainc personne.

Je vous mets 3/20.


A l'opposé de ce que vous êtes,

Caroline Labessouille
Professeur au lycée Jean Jaurès (Argenteuil)