Vendredi 12 mars, les enseignants étaient
en grève pour protester contre :
- la diminution des crédits pédagogiques (projets non
financés par l'Education Nationale)
- la suppression des CLIS (classes spécialisées pour aider
les enfants en grande difficulté)
- le non remplacement des maîtres absents (il ne reste que 2 enseignants
ZIL (remplaçant) sur 11 pour les congés courts)
- le non renouvellement des emplois jeunes
- la perte d'heures d'enseignement dans les collèges et les lycées
d'où la suppression des choix de langues ou d'options, la suppression
des classes spécialisées, la modification des conditions
d'enseignement dans les SEGPA, l'emploi d'enseignants non diplômés
payés à l'heure.
Ainsi, au collège Léon Blum c'est 38 heures par semaine
en moins, en SEGPA c'est 13 heures par semaine et au lycée Cassin
de Gonesse 75 heures.
Ces constatations inquiétantes s'inscrivent dans un contexte d'augmentation
de la pauvreté et de la précarité que subissent déjà
un nombre grandissant de familles.
Les enseignants réunis en Assemblée
Générale
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